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Ouvrir la porte au courage en équipe

Julie Comtois

Julie cumule une vingtaine d’années d’expérience en ressources humaines.

L’altruisme est l’une de ses premières qualités : toujours là pour aider les autres, elle s’investit afin de contribuer au bien-être de chacun.

Son écoute, combinée à une profonde volonté de trouver des solutions sur mesure et créatives, l’amène à identifier les réels besoins du client et à y répondre de la façon la mieux adaptée

Facilitatrice CoachingOurselves et formatrice Belbin

Le courage, est-ce que cela fait partie de vos valeurs? Dans votre équipe, est-ce que les gens se disent les vraies choses? Si une personne présente un projet incomplet, une réflexion inachevée, ou s’apprête à prendre une décision peu stratégique, est-ce que quelqu’un a le courage de lui nommer ?

Est-ce qu’il y a de la place pour la saine confrontation? C’est-à-dire d’argumenter dans le but d’aller plus loin dans la réflexion, et ce, au bénéfice de l’équipe, et non pas pour brimer quelqu’un.

Quand le courage est présent dans une équipe, on perd beaucoup moins de temps à éviter d’aborder les vraies questions.

Tout d’abord, ce qui suit concerne la confrontation sur des sujets qui freinent l’avancement de l’équipe et dont l’issue sera constructive pour tous. Ici, confrontation n’égale pas chicane! On parle plutôt d’un débat ou d’un challenge!

On est sur le deuxième étage de la pyramide de Lencioni qui nous parle des dysfonctions d’une équipe. Le premier étage à franchir avant d’assister à la confrontation, c’est la confiance, soit la création d’un safe space. Si vous avez manqué notre dernier article sur le sujet, retrouvez-le ici.

Le courage, ça vient d’où?

Quand on n’arrive pas à franchir le pas de nommer les vraies choses en équipe, il peut être bon d’explorer les facettes de notre propre courage. Dans quoi pouvons-nous puiser pour y arriver?

Dans son livre, Le courage : comment l’activer, Isabelle Fontaine s’inspire de la psychologie positive et explique que la vertu du courage prend racine dans 4 forces de caractère : la bravoure, la persévérance, l’authenticité et la vigueur.

Nous avons tous ces forces de caractère, mais à des doses différentes.

Par exemple, on peut ne pas être très doué pour la bravoure, c’est-à-dire d’avoir des peurs difficiles à surmonter. Et en même temps, avoir la capacité d’être authentique et vrai, de mettre son ego de côté et de se montrer vulnérable en équipe. Et ça, c’est du courage!

Soulever les sujets de confrontation

Ce qu’on observe dans une équipe qui n’a pas franchi la barrière de la peur de la confrontation, c’est l’évitement des sujets délicats. Pour maintenir une harmonie, qui s’avère être fausse finalement, les gens ne se prononcent pas ou ne vont pas au fond des choses. Selon Lencioni, la solution réside dans ‘’forcer’’ l’équipe à affronter ces sujets. Et pour ce faire, il peut être nécessaire d’avoir une personne dont le rôle est spécifiquement de mettre les sujets sur la table. Guider les discussions pour en tirer le meilleur et s’assurer d’aller au bout de la question.

Qui dans votre équipe pourrait être le gardien des débats constructifs?

Choisissez une personne qui a le talent de gérer les discussions avec tact et qui sait aller chercher l’apport de chacun.

Le style du leader

La capacité de notre équipe à tomber dans la saine confrontation est influencée par comment on l’accueille comme leader.

Si on vit nous-mêmes un malaise dans les débats et qu’on y met fin de manière prématurée, on coupe l’élan de ce qui était en train de se créer. Il faut savoir naviguer dans cet inconfort qui sera, au final, bénéfique pour l’équipe.

Tout comme si on se montre peu ouvert nous-mêmes à se faire challenger, encore une fois, nos employés pourront recréer ce même modèle entre eux. La saine confrontation doit se passer dans les deux sens.

On a chacun nos forces et nos faiblesses. Si la communication ne fait pas partie de vos talents naturels, avoir le courage de le nommer à l’équipe et de désigner une personne qui sera responsable des échanges démontre que vous faites le premier pas vers cette communication vraie.

Voir le côté positif

Ce qui freine une équipe à aller vers la confrontation constructive, c’est souvent un amalgame de perceptions erronées :

« Challenger une idée mènera inévitablement à un conflit. »

« Donner son point de vue ne changera absolument rien. »

« On perd notre temps à en discuter. »

« On pourrait être rejeté par les autres si on dit le contraire. »

Il faut déconstruire ceci dans votre équipe!

Faites-leur réaliser le temps perdu à ne pas se dire les vraies choses. Montrez-leur les gains pour l’entreprise lorsque vous y arrivez!

Quand la peur de la confrontation est absente :

  • Les rencontres d’équipe sont plus dynamiques et intéressantes.
  • On accède vraiment aux idées de tout le monde.
  • On se met en mode solution ensemble.
  • On discute des vrais sujets importants.
  • Il ne règne plus un climat de non-dits et d’harmonie artificielle : on a accès au vrai.

Déployez tout le potentiel de votre organisation grâce à des stratégies éprouvées!

Laissez-vous guider par nos conseillers reconnus qui savent cibler rapidement les enjeux et vous proposer des solutions adaptées à votre réalité.

Je suis prêt

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