Faire preuve d’intelligence émotionnelle est maintenant plus que nécessaire pour une saine expérience-employé. Une lacune à ce niveau dans une équipe de gestion peut créer des ravages. D’ailleurs, avoir une mauvaise relation avec son patron est l’un des principaux motifs qui poussent un employé à souhaiter changer d’emploi.

L’intelligence émotionnelle, c’est possible de la développer! Il existe un profil, le EQ-i, qui permet de vous positionner par rapport à 15 variables interconnectées. Il a été prouvé que de travailler à développer son intelligence émotionnelle, c’est un facteur de réussite pour un individu dans son poste, et que cela contribue aussi à la réussite de son entreprise. Tout le monde est gagnant!

L’une des composantes fondamentales, c’est la conscience de soi. C’est savoir comprendre nos propres émotions, dans toutes leurs subtilités. C’est aussi d’être capable de mettre le doigt sur la cause. Qu’est-ce qui nous déclenche réellement cette émotion? Et enfin, d’avoir conscience des impacts de nos comportements sur les autres.

Pour augmenter sa conscience de soi, un bon point de départ est d’accorder le temps nécessaire à l’introspection dans notre quotidien. De prendre du recul sur les situations vécues en analysant notre perception, nos sentiments, nos intentions et nos gestes. Quel scénario me suis-je fait? Comment je me suis senti? Qu’est-ce que je voulais vraiment? Comment ai-je agi? Quel a été l’impact sur l’autre?

Cette formule est bonne pour nous-même, mais aussi en mode coaching avec nos gestionnaires. En prenant ce modèle comme base de discussion pour analyser les situations vécues avec leur équipe, vous pourriez les amener à prendre conscience de bien des choses sur leur style de leadership. En plus, en étant au fait de leur façon de voir les choses, vous pourrez intervenir plus facilement pour ajuster leur perception.