Comment accueillez-vous l’erreur dans votre entreprise? Êtes-vous en mode réprimande, ou en mode solutions?

Saviez-vous que les organisations qui punissent l’erreur briment leur propre développement au final? Quand on évolue dans une culture où l’erreur n’est pas permise, il y a des ravages qui se font dans l’équipe. C’est probable que s’installent une conformité et une rigidité : il n’est pas question de sortir du cadre! Ça éteint aussi la créativité et le goût de sortir de sa zone de confort. On ne va rien essayer de nouveau, parce qu’on n’a pas le droit de se tromper! C’est l’innovation qui en prend un coup.

Comment on fait pour gérer l’erreur de la bonne façon alors?

Tout d’abord, il faut tout de même faire prendre conscience qu’une erreur a été commise. Ça peut être tout simplement une rencontre où on nomme à la personne qu’on est conscient de ce qui est arrivé et qu’on aimerait connaître sa version des faits.

Ensuite, si on dédramatisait la situation? Est-ce que l’erreur a eu des conséquences si graves que ça? Pour l’employé qui a commis l’erreur, c’est bien possible que la situation soit amplifiée. Prenez le temps de dédramatiser. On peut en rire! Tant que la vie de personne n’est en jeu, il y a toujours moyen de remédier à la situation. De le faire maintenant aide vraiment à être dans un meilleur état d’esprit pour la résoudre.

Viens maintenant le temps de trouver une solution. Pourquoi ne pas consulter l’équipe? Dans une culture de l’erreur, c’est normal de bénéficier de l’intelligence collective. En analysant la situation en équipe, vous pouvez mieux comprendre l’origine de l’erreur, générer des solutions ingénieuses, mais vous faites aussi grandir votre intelligence collective. En voulant taire les erreurs, en créant une atmosphère de honte autour de celles-ci, vous empêchez toute l’équipe d’en tirer les bons apprentissages.

Enfin, pour boucler la boucle, on fait un bon bilan. Quels sont nos apprentissages? Sur le plan technique? Et sur le plan humain aussi peut-être? Et comment on s’assure de s’en souvenir? Est-ce qu’on peut documenter ces situations qui nous ont fait grandir? Quelles sont les prochaines étapes et qui en est responsable ?

La culture de l’erreur, c’est la base d’une culture apprenante!